6po Mes Fleurs Du Mal
Dans les fleurs du mal, les femmes prennent plusieurs images :
La femme, figure de l’idéal
Le cycle de poèmes consacré à Jeanne Duval renvoie l’image d’une femme sensuelle dont le corps éveille les sens du poète. Exemples dans « Parfum exotique » l’odeur de la femme aimée ouvre au poète l’accès à un ailleurs, à un monde exotique et surtout idéal.
La femme incarne le calme, la douceur, la tendresse. En effet dans le 2ème cycle consacré à madame Sabatier est marqué par le calme, la douceur, la tendresse. Exemple, « l’invitation au voyage », Baudelaire écrit « là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté » vers 13.
Cet accès à l’idéal a souvent lieu dans l’irréel du rêve ou du souvenir. Par exemple dans le poème « le balcon », Baudelaire évoque le souvenir de la femme aimée.
Femme, figure du spleen : femme représente le mal qui détruit le poète
La femme est une source de souffrance. Dans « la destruction » le démon qui tourmente le poète prend ainsi la « forme de la plus séduisante des femmes » vers 6. La femme fatale se révèle dans les métamorphoses. Elles sont souvent métamorphosées en des figures qui lient l’amour et la mort, le bien ou le mal.
Elle prend parfois les traits d’un vampire. Cette figure symbolise le côté ravageur de l’amour, que le poète subit ; exemple dans « causerie », le cœur du poète a été « saccagé par la griffe et la dent féroce de la femme » vers 6, 7.
La femme se situe donc entre le bien et le mal :
La femme se situe entre le ciel et l’enfer. Un poème très significatif, « hymne à la beauté » le poète interroge la femme sur son origine, divine ou maléfique. « De Satan ou de dieu, qu’importe? » vers 25. Dans ce poème on voit bien cette dualité entre le bien et le mal, le spleen et l’idéal.
La catégorie Spleen et idéal est séparé en quatre cycles. Chaque cycle est consacré à un genre de femme.
Cycle 1 : Jeanne Duval était une mulâtresse mal éduqué et jouait les rôles de figurantes dans des