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| |Les jeunes, les relations et l’appartenance sociale : Chassez le naturel, il revient au galop !… |
Les jeunes, toutes catégories confondues, étudient ensemble. Ils fréquentent les mêmes endroits. A priori, cela devrait empêcher le cloisonnement entre les classes sociales. Or, l’arrogance est parfois de mise chez les jeunes. L’appartenance sociale est-elle justement un critère de sélection dans les relations juvéniles ? Tunis-Le Quotidien
L’appartenance à une classe sociale spécifique, le fait d’avoir du sang bleu et d’être les descendants d’une famille riche et ayant une grande histoire, implique qu’on obéisse à des principes spécifiques. Aujourd’hui, cette notion de classes, de noblesse de sang et d’héritages des familles n’est plus vraiment de mise. Le brassage dans les écoles et le fait que lycéens et étudiants fréquentent les mêmes endroits, impose une certaine homogénéité dans les relations. Très peu de personnes accordent à présent de l’importance aux noms de famille et aux origines. En revanche, nul ne peut nier que la frime et les comportements ostentatoires chez bon nombre de jeunes reflètent une résurgence de ces phénomènes de «discrimination». D’ailleurs, il suffit qu’un élève issu d’un milieu modeste étudie dans un quartier huppé où tous les élèves débarquent en voiture et mettent des habits griffés, pour qu’il ne se sente pas dans son élément. Plus encore, il peut faire l’objet d’une dérision acharnée qui se répercutera négativement sur son moral. En effet, depuis l’aube des civilisations, l’égalité sociale s’est avérée une aspiration humaine, morale et politique. Mais,