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Nous avons donc mis en exergue le rôle de l’écrivain dans les débats d’idées en démontrant la légitimité de son implication et de quels moyens il use pour y parvenir : son talent d’écrivain, sa notoriété, ainsi que sa culture. Maintenant, nous allons interroger quant à l’efficacité de la littérature à des fins de conviction ainsi que de persuasion. Proposons-nous de faire un voyage dans le temps et de remonter jusqu’aux temps mythologiques de l’Antiquité. A cette époque, la littérature n’en était à peine qu’à ses prémisses. Et pourtant, elle constituait déjà un moyen indirect pour éduquer moralement et politiquement. L’ancrage depuis des temps immémoriaux dans la littérature montre bien le rôle doublement millénaire qu’elle joue dans les débats d’idées. A l’Antiquité, bien que la rhétorique et l’éloquence orale étaient privilégiés, certains érudits, tels que le fabuliste Esope, écrivaient des fables pour transmettre leurs idées et leurs morales. D’autre part, la