Abandon du qi
Marie Duru-Bellat et Martine Fournier septembre 2007 - 300 pages - ISBN : 9782912601513
Thème et présentation L’intelligence en général, l’intelligence de l’enfant en particulier, sont des questions vives, éternellement en débat.
• Est-il légitime d’évaluer l’intelligence par un chiffre de QI ?
Cette pratique est en tous les cas largement usitée. Mais l’intelligence peut-elle se résumer à une simple note ? Pourquoi le QI, si populaire dans les médias et l’opinion doit-il être manié avec précaution ? Est-il encore un outil pertinent face aux nouvelles conceptions de l’intelligence ? Pourquoi alors son usage reste-t-il si fréquent ?
• L’intelligence est-elle innée ou acquise ?
Les recherches récentes renvoient dos à dos les partisans de l’une ou de l’autre conception. D’un côté, la génétique et les neurosciences insistent de plus en plus sur la diversité et la plasticité des fonctions cérébrales. De l’autre, la psychologie culturelle du développement souligne les interactions étroites qui existent entre nos structures biologiques et tout notre environnement social. Biologie et culture seraient intimement liées.
• Quel est le rôle de la famille, de l’école, de la société et de la culture dans la genèse de l’intelligence ? En quoi les pratiques familiales ou les interactions avec les autres permettent-elles son développement ? Y-a-t-il là une voie pour comprendre les inégalités sociales à l’école ? Pourquoi les chercheurs ont-ils tant de mal à développer cette sociologie du développement cognitif pourtant prometteuse ?
• Quels enjeux autour de l’inégalité des capacités intellectuelles?
Programmes compensatoires en milieu scolaire, « éducation parentale »… Quelles sont les actions et les politiques destinées à lutter contre les inégalités intellectuelles précoces ? Mais pourquoi cette obsession de l’intelligence ? Quelle est la part des enjeux idéologiques liés à l’intelligence dans les débats