abolition de la peine de mort
France.
Longtemps ressentie comme une réparation indispensable et comme une e garantie de sécurité pour les sociétés, il faut attendre le XVIII siècle pour que l'efficacité de la peine de mort soit remise en cause. C'est à cette époque que débute réellement le débat sur le droit de l'État de supprimer la vie.
Chronologie:
Une tentative d'abolition avortée en 1908.
❖ Pendant cette période, des tentatives d'abolition de la peine capitale voient le jour. Elles échouent toutes, l'opinion publique y étant hostile. Ainsi, la Commission du budget de la Chambre des députés vote en 1906, la suppression des crédits pour le fonctionnement de la guillotine, ce vote vise à gripper la procédure d'exécution des condamnés.
❖ À partir de 1906, le nouveau président de la République Armand
Fallières, partisan de l'abolition de la peine de mort, gracie systématiquement tous les condamnés à mort. L'année suivante, la grâce accordée à l'ébéniste Albert Soleilland, meurtrier d'une petite fille de onze ans dont le corps, violé et poignardé, sera retrouvé empaqueté à la consigne d'une gare, est dénoncée par une forte campagne de presse et renforce le camp opposé à l'abolition. ❖ En 1908, Aristide Briand, garde des Sceaux du gouvernement
Georges Clemenceau, soumet aux députés un projet de loi visant à
abolir la peine de mort. Malgré l'appui de Jean Jaurès, qui s'oppose à Maurice Barrès, ce projet est repoussé le 8 décembre par 330 voix contre 201. Les exécutions capitales reprennent après trois ans d'interruption : en janvier à Béthune, quatre membres de la bande Pollet, qui avaient mis à feu et à sang la région d'Hazebrouck de 1895 à 1905 sont décapités .
❖ Le 15 juin 1979, la Commission des Lois de l'Assemblée nationale vote l'abolition de la peine de mort qui ne sera pas un succés.
❖ Le 24 janvier 1981, l'abolition de la peine de mort figure au programme des "110 propositions" de la gauche pour l'élection présidentielle de mai 1981.
❖ Le 16 mars