Abstentionnisme : définition et explication
[pic]Prise de vue
[pic]1. La variation des niveaux de participation électorale [pic]Variations nationales [pic]Variations par type d'élections [pic]Variations en fonction des configurations politiques [pic]Variations en fonction des caractéristiques des citoyens
[pic]2. Les traditions d'explication de la participation électorale [pic]La théorie de l'électeur rationnel [pic]L'explication politique [pic]Les explications sociologiques
[pic]3. Les facteurs favorisant la participation électorale [pic]La charge symbolique des cérémonies électorales [pic]Les processus d'autorisation statutaire [pic]Le travail des acteurs politiques [pic]Les attentes politiques [pic]Les incitations des entourages à la participation
[pic]4. L'évolution contemporaine de l'abstentionnisme [pic]Un phénomène en progression [pic]L'affaiblissement des processus d'incitation [pic]Le renforcement de la désaffection politique
[pic]Bibliographie
| |[pic] | |
Le droit de vote est une prérogative essentielle des citoyens dans un régime démocratique. On appelle participation électorale le fait de l'exercer dans les bureaux de vote ou par correspondance. L'abstentionnisme est l'attitude inverse de ceux qui s'abstiennent d'exercer leur droit de vote. Les électeurs régulièrement inscrits sur les listes électorales qui ne prennent pas part au scrutin sont recensés comme abstentionnistes. On qualifie de non-inscrits les citoyens qui se trouvent privés de leurs droits politiques du fait d'un défaut d'inscription. Leur nombre, en France, est évalué en 2005 à environ 9% des électeurs potentiels (environ quatre millions de citoyens français disposant de leurs droits politiques). L'abstentionnisme se définit et se mesure donc de deux manières : au sens restreint, il est calculé par rapport aux inscrits ; au sens large, il