Absurdité de la vie
Dans son œuvre La Condition humaine, A. Malraux propose un récit du conflit révolutionnaire qui souleva Shanghai en 1927. De la préparation de l’insurrection aux tournures tragiques que prennent les évènements, il ressort de l’œuvre une certaine faiblesse des hommes face à leur condition humaine. L’aspect tragique de l’œuvre renvoi-t-il une image absurde de la vie ? C’est-à-dire l’image d’une vie déraisonnable, inconcevable ou encore extravagante ? Ou bien cet aspect laisse-t-il tout de même l’espoir d’un changement, d’une vie meilleure ? 1. Dans une première partie, nous allons étudiez le caractère absurde de la vie dans l’œuvre : 1.1 la vie semble réduite à des fatalités (les hommes ne peuvent que subir leur sort, la condition humaine) et 1.2 à des échecs. 2. Puis nous verrons que dans l’œuvre il y a une certaine orientation de la vie ce qui la rend alors moins absurde qu’elle n’y parait : 1.1 l’établissement d’un régime communiste est le projet collectif qui donne du sens à la vie des révolutionnaires car c’est justement le seul moyen de combattre l’absurdité de la vie; 1.2. par ailleurs, la vie individuelle des personnages a elle aussi un sens, même s’il s’agit d’une orientation tragique (la mort pour les terroristes, une souffrance fraternelle pour les communistes).
La Condition humaine est une aventure tragique qui met en avant l’aspect absurde de la vie. Les paysans et ouvriers de Shanghai travaillent dans la peine et leur situation ne semble guère pourvoir évoluer. Même si les premiers évènements semblent jouer en faveur des communistes (prometteurs d’une vie meilleure), ces hommes seront très vite rattrapés par leur « condition humaine ». En effet, ils se heurtent à une certaine fatalité : très vite la répression entre en marche et les révolutionnaires se trouvent désarmés. Il semblerait qu’ils soient soumis à un ordre supérieur. Par exemple, le personnage