achats sécurisés
Si tous les intervenants démontrèrent avec qualité la nécessité de réguler Internet, la question du paiement sur la Toile reflète les difficultés rencontrées. Le problème de la taxe sur les achats passés par Internet a changé la mentalité de certains Etats comme la France. En effet, habituellement, quand vous achetez à l’étranger, la taxe est perçue dans le lieu de destination du produit, alors que pour les achats sur Internet, la directive européenne sur le commerce électronique préconise la perception de la taxe dans le pays d’origine.
Le deuxième point abordé est la sécurité de paiement par carte bancaire sur Internet. M. Camelot, chargé des questions de la Société de l’information au Conseil Economique et Social, a tout de suite relativisé la fraude car elle ne représente qu’une partie infime des transactions. Il a expliqué que la régulation en la matière est assurée par Visa et Mastercard, mais il existe des différences d’approche entre les Etats-Unis et l’Europe. Pour qu’un paiement soit valide, votre transaction doit être non répudiable et non révocable et c’est sur dernier point que le bât blesse. En effet, aux Etats-Unis, Visa et Mastercard ont prévu 3 cas de figure pour révoquer sa transaction : marchandise non reçue, marchandise non conforme et service non rendu. Plus concrètement, un touriste américain prend un billet de concert en France et quand il rentre aux Etats-Unis, il demande à sa banque de ne pas payer ces billets au motif que le chanteur chantait faux, c’est un cas de service non rendu (caricatural mais véridique). En Europe, il n’existe pas de tels moyens, on peut imaginer alors les conséquences sur les achats online.
Où l’on reparle de l’illimité ?
Une intervention de Tom Marten de Worldcom a retenu également l’attention car il développait l’idée qu’une régulation sur Internet passait d’abord par un développement de ce dernier en France. Les chiffres sont connus, les Français