Actualité
Société [->1]
Les avertisseurs de radars sont désormais interdits
Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant[->2], devait présenter[->3] plusieurs mesures destinées à renforcer[->4] la sécurité routière au conseil des ministres du mercredi 4 janvier. Elles ont fait l'objet d'un décret paru au Journal officiel du même jour et devant entrer[->5] en vigueur le lendemain.
Ce texte "interdit la détention, le transport et l'usage des avertisseurs de radars", qu'il sanctionne d'une amende de 1 500 euros et d'un retrait de permis de six points. Cette disposition résulte des décisions prises lors du comité interministériel de sécurité routière du 11 mai 2011. Il avait annoncé que les radars fixes ne pourraient plus être[->6] signalés par des systèmes d'avertissement. Cela avait suscité la colère des producteurs d'avertisseurs, qui avaient obtenu, en août, la signature d'un protocole d'accord avec le ministère de l'intérieur.
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Ce protocole prévoit que les avertisseurs ne signaleront plus l'emplacement précis des radars fixes, mais le tronçon de chaussée sur lequel ils se trouvent, rebaptisés "zone de danger". "Une grosse hypocrisie! commente le professeur Claude Got[->8], spécialiste de santé publique. En outre, ce texte n'interdit pas aux automobilistes de signaler[->9] la présence de policiers." Téléphoner[->10] au volant appareil à l'oreille sera plus sévèrement puni: 135 euros d'amende et trois points, au lieu de 35 euros et deux points. "Hélas, le gouvernement ne se résout pas à interdire[->11] le téléphone avec un kit mains libres, dont l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a montré, en 2010, qu'elle est tout aussi dangereuse", déplore M.Got.
Regarder un film en conduisant sera plus sévèrement sanctionné: 1 500 euros au lieu de 135 et retrait de trois points au lieu de deux. Cette mesure vise essentiellement les conducteurs de