Affacturage
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Cet article vous est proposé par CFO-news : le quotidien de la Communauté de la Finance Opérationnelle
L’affacturage ne connaît pas la crise
Pendant qu’une majorité de secteurs est malmenée par la crise, le marché de l’affacturage affiche un large sourire. Il affiche même une croissance à deux chiffres en 2008. Une réussite qui trouve plusieurs niveaux d’explications. epuis une décennie, le secteur affiche une impressionnante croissance à deux chiffres. Et la crise économique persistante n’y change rien. Au contraire, le chiffre d’affaires de l’affacturage a encore connu une progression de 14,4 % en 2008. À l’heure où les banques sécurisent le risque et prêtent à reculons, l’externalisation de la gestion de créances commerciales se présente comme un moyen rapide et efficace d’alimenter sa trésorerie et de répondre à des besoins de financement à court terme. Les factors fondent leurs fonds de financement sur des factures de biens et services, c’est-à-dire des contrats de vente déjà conclus. « Ces factures constituent une garantie qui fait que les sociétés d’affacturage permettent ce que les banques ne permettent plus », résume Thierry Jallas, directeur administratif et financier de Lysippe, société de conseil spécialisée en gestion et réduction de charges. Le recours à l’affacturage s’avère d’autant plus intéressant que le portefeuille clients peut représenter jusqu’à 50 % des actifs d’une entreprise.
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Autre raison du succès des factors : l’allongement des délais de paiement des clients. Selon une enquête menée par l’institut Altares, ils ont augmenté de 1,5 jour en moyenne depuis un an dans la zone euro (14 jours en 2008 contre 12,5 jours en 2007, une durée qui s’ajoute aux délais de règlement convenus contractuellement entre les entreprises). En France, c’est surtout chez les TPE que les délais de paiement des clients peinent à se réduire. Les nouvelles réglementations favorisent également