Suffrage
Introduction :
De 1831 jusque 1893, le mode de suffrage présent dans la constitution belge était le suffrage censitaire. En 1894 jusque 1914, est apparu le suffrage universel masculin tempéré par le vote plural. Ensuite, en 1919, il y’a eu le suffrage universel masculin puis enfin, le suffrage universel pur et simple a fait son apparition en 1949 jusqu’à nos jours.
Suffrage censitaire :
En 1831, apparaît le suffrage censitaire qui était un système électoral dans lequel ne votaient que ceux qui payaient un certain montent d’impôt (le cens). Le cens est considéré comme le gage ordinaire de la réunion de certaines conditions : condition d’aptitude présumée, une garantie et de l’intérêt qu’ils portent au maintien des institutions, et de l’indépendance individuelle nécessaire à l’exercice du droit d’élire.
Suffrage universel :
Il y’a eu plusieurs types de suffrage universel : le suffrage plural, le suffrage universel masculin et le suffrage universel pur et simple. Dans le suffrage plural, tous les belges de sexe masculin de 25 ans ont le droit de vote. Le suffrage universel n’est pas restreint par des conditions de fortune, de capacité (comme le suffrage censitaire) ou de sexe, et considère le droit de vote comme un droit naturel, sous des conditions d’âge ou de nationalité. Walthère Frère-Orban, avocat et homme politique belge libéral est adversaire au suffrage universel, selon lui, en adoptant ce mode, le pouvoir politique reviendrait aux mains d’ignorants. Charles Woeste, avocat et homme politique du parti catholique est lui aussi un adversaire de ce mode de suffrage. Par contre, Jules Mensart, homme politique et député socialiste y adhérait. Paul Janson, homme politique libéral défend les idéaux de ce mode, selon lui le suffrage universel va faire diminuer les inégalités sociales. Charles Rogier, avocat et homme politique libéral est lui aussi pour ce mode.
Conclusion :
Nous sommes passés vers différents modes de