Affaire calas
Marc-Antoine, fils aîné de la famille Calas, est retrouvé pendu dans sa maison. Son corps a été retrouvé suit au dîner de sa mère ainsi que son père, Marc-Antoine ainsi que Pierre et un invité M.Gaubert. M.Gaubert et la servante Jeanne Viguière, sont accusés de meurtre. La famille Calas a eu un comportement suspect car trois jours après l'interrogatoire à l'Hôtel de ville, ils avouèrent avoir détaché leur fils pour camoufler le suicide et éviter ainsi à leur fils qu'il ne subisse le traitement alors infligé aux suicidés (cadavre traîné face contre la terre puis jeté aux ordures).
Jean Calas, son père, de religion protestante, est suspecté d'avoir assassiné son fils car suite aux témoignages du voisinage, David de Beaudrigue est convaincu que la volonté de Marc-Antoine était de choisir réellement la religion catholique (comme son frère, Louis, pratiquant). Suite à un complément d'enquête, Jean Calas ait soumis à la torture. Ce dernier est condamné à mort le 10 juin 1762, il est également condamné au supplice la roue (supplice où le condamné est attaché sur une roue horizontale, se faisant briser les membres par le bourreau). Il subit la question, une longue séance de torture, mais n'avoua rien. Il clamait son innocence. Jean Calas sera étranglé puis brûlé.
Exilé, un autre fils de Jean Calas, Pierre, se rend dans la ville calviniste de Genève, où il rencontre Voltaire qui a déjà été informé de l'affaire par le marchand marseillais Dominique Audibert. Le philosophe croit d'abord l'accusation fondée et rédige dans un premier temps une lettre incendiaire sur Jean Calas. Mais, convaincu par Pierre de son innocence, il forme par la suite un groupe de pression avec ses amis et utilise son ironie corrosive pour que justice soit faite.Afin d'obtenir la révision du procès, Voltaire publie, en 1763, l'ouvrage Traité sur la tolérance à l'occasion de la mort de Jean Calas tandis que la famille obtient un entretien à Versailles auprès de Louis