Affaire dreyfus
Le tout prend naissance en 1894, lors de la condamnation du capitaine Dreyfus pour avoir livré des documents secrets français à l’Allemagne. Pourtant, tout ceci n’est que mensonge puisque la condamnation s’avéra être une erreur judiciaire car deux ans plus tard le vrai coupable est démasqué c’est Esterhazy. Malheureusement la haine antisémite de l’État-Major et de la caste militaire couvre Esterhazy. Émile Zola ne le supportera pas et le 13 janvier 1898 toute l’affaire sera révélée. Ce jour-là, dans le journal l’Aurore paraît l’article de l’auteur J’accuse qui est en fait une lettre adressé à M. Félix Faure, président de la République à l’époque. Cet article de Zola fera progresser le tirage de l’Aurore de 60 00 à 300 000 exemplaires. Rapidement, toute la France mais aussi la communauté internationale est au courant de l’affaire : Dreyfus serait innocent.
Bien entendu, en publiant un article aussi choquant, Zola s’expose à des poursuites judiciaires pour diffamations. Il le sait très bien d’ailleurs dans l’article il le dit clairement : « En portant ces accusations, je n'ignore pas que je me mets sous le coup des articles 30 et 31 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881, qui punit les délits de diffamation. Et c'est volontairement que je m'expose. » L’auteur s’exhibe ainsi parce qu’il a conscience qu’il est probablement le plus grand écrivain à cet époque. En effet, il connaît beaucoup de succès puisque ces œuvres apparaissent au cœur du 19e siècle, siècle qui sera très mouvementés avec l’arrivée de nouveaux mouvements