Aide alcools apollinaire
Véritable introduction du recueil d'Alcools de Guillaume Apollinaire, Zone. Un éloge à la modernité malgré un respect envers le passé. Première impression du style avant-gardiste d'Apollinaire mélangeant en plus d'une écritures unique un univers contemporain, la mythologie et son propre passé.
Dès ce premier poème, la forme totalement irrégulière choque. Le ton est donné dès le premier vers : « A la fin tu es las de ce monde ancien », un rejet direct du passé. La poésie semble elle aussi avoir évolué avec les automobiles et Paris. Un Paris transformé par notamment l'arrivée de la Tour Eiffel - guide selon Apollinaire, ignominie pour la majorité des français par le passé – ou par l'industrialisation, couverte d'éloges : « J'aime la grâce de cette rue industrielle ». Cependant, au travers de cette modernité existe encore le passé par la présence de l'intemporelle religion et de ses anges qui rivalisent avec l'aviation ou encore par la mythologie avec la présence d' « Icare ». Mais tout cela va trop vite. Ainsi l'auteur stipule que l'homme a désormais honte de vivre par le passé, de se confesser. De ce passé, Apollinaire en parle au travers de ses voyages et de ces femmes, sujet clef du recueil dès lors « ensanglantées », l'amour étant dès le premier poème une source de douleurs. À noter la présence de l'alcool à la fin du poème qui en fait à fortiori une introduction du recueil.
Pour son rôle d'introduire le lecteur dans l'univers du poète mélancolique, Zone me paraît indispensable et a donc sa place parmi les quatre poèmes à choisir du receuil.
CHANTRE
À la manière de l'instrument de musique cité dans, ce poème à l'étrange particularité de n'être composé que d'un seul vers, mais pas des moindres.
En effet, ce monostiche bafoue la forme traditionnelle du poème – déjà mise à mal dès le précédent, Zone - mais conserve néanmoins le mètre noble de la poésie : l'alexandrin. Véritable mystère quant au thème abordé, ce poème semble parler de