Aimé césaire texte complémentaire + contexte
A. Césaire est né en 1913 et mort en 2008 en Martinique. Il à vécu 95 ans.
Il rencontre Léopold Sédar Senghor qui deviendra un de ses amis proche pendant ses études secondaire au lycée Louis Le Grand avec qui il fonde (avec d’autres étudiants et amis Antillo-Guyanais et Africains) le journal « l’Etudiant noir » dans lequel apparait pour la première fois le terme de « Négritude ». Ce concept est forgé par Aimé Césaire pour réagir contre le projet colonial français et vise a rejeter la dévalorisation de l’Afrique et sa culture.
A. Césaire est aussi un homme politique, anticolonialiste résolu. Il est élu maire de Fort-de-France (capitale martiniquaise) en 1945, à 32 ans, puis élu député de la Martinique à l’Assemblée Nationale en 1946. Il est aussi le rapporteur de la loi faisant des colonies de Guadeloupe, de la Guyane française, de la Martinique et de la Réunion des départements français. Il est resté député pendant 48 ans ainsi que maire de Fort-de-France pendant 56 ans.
Parallèlement à ses activités politiques, A. Césaire publie (+ de 14 œuvres) plusieurs recueils de poèmes, des pièces de théâtre et fait plusieurs discours dont un Discours sur la Négritude en 1987 à l’Université Internationale de Miami.
La Négritude
La négritude est un mouvement d’affirmation de l’identité noire. Pour Césaire, « la négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture ». Senghor, lui, en fait une définition plus générale : « la négritude désigne l’ensemble des valeurs économiques, politiques, intellectuelles, morales, artistiques et sociales des peuples d’Afrique noire et des minorités noires d’Amérique, d’Asie et d’Océanie ». La négritude est un combat politique contre l’idéologie colonialiste, c’est aussi une idéologie de défense et d’affirmation de la personnalité culturelle des Négro-africains. La négritude c’est aussi l’ensemble des œuvres littéraires