Alimentation et cancer
Alimentation et cancer
G R A N D
P U B L I C
Alimentation et cancer
Existe-t-il des relations entre alimentation et cancer ? La communauté médicale et scientifique avance aujourd’hui à petits pas, en raison des difficultés d’évaluer avec précision les conséquences des habitudes alimentaires. Deux certitudes, cependant : > quelles que soient les pratiques alimentaires, elles ont, en France, une influence relativement faible sur le développement des cancers par rapport à des carcinogènes* puissants tels que le tabac ou la consommation élevée d’alcool ; > la consommation élevée de fruits et de légumes entraîne une réduction du risque de développer un cancer.
> les aliments contenant beaucoup de nitrosamines* (poissons salés [méthode chinoise de conservation] ou ragoûts en Afrique du Nord) entraînant des cancers du naso-pharynx* ; Dans les deux cas, ces carcinogènes* d’origine alimentaire interagissent avec un virus (HBV pour le foie, EBV pour le naso-pharynx).
Consommez des légumes et des fruits ! Des études sont menées depuis plus de 50 ans. Elles démontrent que les sujets consommant davantage de fruits, de légumes, de poisson, et, dans une moindre mesure, de céréales, développent moins de cancers des voies digestives (bouche, œsophage, estomac, côlon) ou respiratoires (bronches et poumon) et du pancréas.
Un lien
Modérez la consommation de sel, d’aliments salés et de graisses animales. En effet, le sel, consommé avec excès, joue un rôle dans le développement des cancers de l’estomac. Comment ? En causant des dommages sur la muqueuse gastrique, il favoriserait la transformation cancéreuse des cellules. De plus, la conservation des aliments par le salage entraîne la formation de carcinogènes* (nitrosamines*).
direct ?
Des équilibres alimentaires différents peuvent avoir des conséquences favorables ou “freinantes” dans le développement de certains cancers. Toutefois, il n’y a pas pour le moment d’éléments précis