Allaiter, ne pas allaiter, le choix des mères
Nous verrons que les responsables de la santé recommandent de plus en plus aux jeunes mères d’allaiter. En effet même le gouvernement s’implique dans cette pratique, au niveau législatif. Ainsi nous découvrirons que cela a eu un impact au niveau professionnel, peut-être responsable de l’augmentation du taux d’allaitement en France depuis ces trente dernières années.
Cependant, nous constaterons que la France fait partie des pays européens où le taux d’allaitement est le plus faible et que les françaises opposent encore quelques résistances à l’allaitement. Enfin, nous verrons que certains discours pro-allaitement ont des répercussions néfastes sur le libre choix des femmes à cette pratique, et que des informations erronées peuvent souscrire à ces mères toute objectivité dans leur choix. .
Allaiter ou non, telle est la question qui se fait de plus en plus pressante sur les femmes, dès leurs premiers mois de grossesse. Ce choix intime a pris une place de plus en plus importante, puisqu’elle a pris depuis quelques temps, une dimension sociale. A l’origine de ce mouvement, les recommandations formulées par l’OMS (Organisation mondiale de la santé), à la suite des dégâts causés par l’utilisation du biberon (en raison du manque d’eau potable) dans les pays en voie de développement, incitant chaque pays à mettre en place des politiques pour promouvoir l’allaitement maternel. En fixant une durée idéale de six mois en alimentation exclusive et de deux ans minimum en alimentation mixte.
Ces recommandations ont été relayées par des directives européennes, reprises en France, dans le PNNS (Plan national nutrition santé), qui a fait de