Alternative au système politique français
PRÉSIDENTIELLES 2012
LEVE-TOI
PEUPLE
DE
FRANCE
Libertés France Renouveau
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En 1990, j'étais seul à Paris, chômeur, ne sachant que faire pour améliorer mon sort, insoucieux d'un avenir qui paraissait incertain avec la première guerre du Golf dont la plupart de mes compatriotes ignorait si elle allait durer. Licencié pour faute professionnelle, je m'étais résolument installé dans le chômage en cette fin d'année qui ne présageait rien de bon à venir pour la suivante. Inscrit à l'ANPE dans le 16ème arrondissement où je résidais, je percevais de confortables indemnités ASSEDICS (8000 Francs/mois à l'époque) qui me permettaient, outre les frais de subsistance, le loyer, le téléphone et le remboursement d'un emprunt pour l'achat de ma première voiture, de noyer mon ennui et ma solitude dans le tourbillon des mondanités inutiles et des fastes trompeurs de la vie parisienne.
Ma vie de chômeur se partageait donc entre la fréquentation assidue des locaux de l'ANPE, ma chambre de bonne perchée au sixième étage d'un immeuble du quartier Passy et la conquête de Paris.
Comme chaque lundi, après avoir épluché les annonces affichées dans les locaux de l'ANPE, usé les semelles de mes chaussures sur le macadam dans l'espoir de faire une rencontre providentielle qui aurait changé le cours de mon existence, je regagnais ma petite chambre.
Etant malgré tout de nature optimiste, je me préparais à l'idée d'une soirée sympathique en compagnie d'une assiette de spaghetti aux petits lardons et sauce Bolognaise améliorée, agrémentée d'une salade d'endives, le tout arrosé d'une bonne bouteille de château Malbec 1989 devant le poste de télévision.
Ce soir là, les informations télévisées retinrent mon attention par des images de violence et de désolation qui mettaient en scène des voitures en feu et des
C.R.S. qui matraquaient des gens en révolte dans la rue. Commentaires de la voix off accompagnant la séquence : «violence dans les banlieues