Amin maalouf
Il a fait des études de sociologie et d'économie, avant de travailler pour le quotidien An-Nahar. Il doit s'exiler en 1976 suite à l'éclatement de la guerre au Liban. Sa femme et ses trois enfants le rejoignent quelques mois plus tard.
Il atterrit donc en France, et va peu à peu découvrir que sa patrie est l'écriture. « Les autres patries ne sont que des lieux d’origine, l’écriture est le lieu d’arrivée. »(1) Il écrit son œuvre en français. Son premier livre, Les Croisades vues par les Arabes, est un essai historique, publié en 1983. En 1986, suit son premier roman Léon l'Africain. Ce premier roman publié ancre sa conviction que sa vie sera consacrée à l'écriture. Sa bibliographie s'étoffe dans les années suivantes Samarcande (1988), Les Jardins de lumière (1991), Le Premier siècle après Béatrice (1992), Le Rocher de Tanios (1993, Prix Goncourt), Les Échelles du Levant (1996), Les Identités meurtrières (1998), Le Périple de Baldassare (2000), L’Amour de loin (2001, un livret d'opéra, rédigé juste après la publication des identités meurtrières. Cet opéra a été créé en 2000 au festival de Salzbourg et a ensuite connu une tournée mondiale), Origines (2004), Adriana Mater (2006) et Le Dérèglement du monde (2009).
S'il ne s'engage pas politiquement, Amin Maalouf considère que chacun de ses livres est un combat « Contre la discrimination, contre l’exclusion, contre l’obscurantisme, contre les identités étroites, contre la prétendue guerre des civilisations, et aussi contre les perversités du monde moderne, contre les manipulations génétiques hasardeuses… » À ce titre, les identités