Amine
Robert Ier, électeur palatin, fonde l'université de Heidelberg en 1386, pendant le Grand Schisme d'Occident. Au xvie siècle, elle devient un haut-lieu de la Réforme protestante. Affectée ensuite par la guerre de Trente Ans et la guerre de la Ligue d'Augsbourg, elle est réformée en 1803 par Charles Ier de Bade et connaît alors une période florissante du xixe siècle et au début du xxe siècle. Pendant le Troisième Reich, l'université adhère à l'idéologie nazie. Réouverte rapidement après la guerre, elle connaît alors une période de dénazification.
À partir des années 1960, l'université se développe pour accueillir plus d'étudiants ; le campus de Neuenheimer Feld dédié aux sciences et à la médecine est construit alors que l'implantation de l'université dans le centre-ville historique de HeidelbergN 1 et dans le quartier de Bergheim est rationalisée.
En 2009, la Ruperto Carola a accueilli 28 266 étudiants dont 18,5 % d'étrangers et a délivré 3 271 diplômes de fin d'études et 1 133 doctorats1. L'université compte 12 399 membres du personnel pour un budget de 603,8 millions d'euros1. Elle est structurée en douze facultés, douze centres de recherche et possède une bibliothèque de plus de 6 millions d'ouvrages et deux centres hospitaliers associés : Heidelberg et Mannheim.
Parmi les anciens étudiants et membres actuels et passés du corps enseignant, l'université compte douze lauréats du prix Nobel de physique, sept lauréats du prix Nobel de chimie, six lauréats du prix Nobel de médecine, deux lauréats du prix Nobel de la paix et un lauréat du prix Nobel de