Amour
Le tableau de Géricault attire ainsi l'attention sur ce qui est refoulé par la culture : des corps nus enlacés, de la chair pourrissante.
Mais Zola entend surtout inscrire le mouvement impressionniste dans une lignée historique et du même coup lui donner une légitimité.
Chez Léonard de Vinci, il découvre le flou vaporeux, le sfumato qui noie les contours et l'importance de la lumière.
Véronèse, dans Les Noces de Cana, juxtapose déjà des teintes complémentaires, annonçant ainsi les recherches des impressionnistes.
Pour Zola, ses amis impressionnistes ne sont pas des ignorants, et n'ont pas à être méprisés. Eux aussi connaissent les grands maîtres et les ont imités. Si le narrateur cite Le Titien, c'est que Manet s'en est inspiré : son Déjeuner sur l'herbe qui a tant fait rire au Salon de 1863 n'est autre qu'une variante du Concert champêtre du Titien.
On comprendra que l'incompréhension des visiteurs du Louvre est une métaphore de celle qui règne au Salon des Refusés. C'est sans aucun doute le tableau de Murillo qui symbolise le mieux le goût dominant de cette