Commentaire : la fortune des rougon, zola
Le premier roman, La fortune des Rougon, publié en 1871 revient donc évidement sur le coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte ou ce dernier prend le pouvoir. Zola républicain rejoint la vague de contestation qui ce fait entendre de plus en plus, pour mettre en évidence la bavure originelle. Dans cet extrait du premier chapitre, nous pouvons voir que Zola évoque les mouvements de résistance, en réponse au coup d’état, qui eurent lieu dans le Sud-Est. Une « bande » d’insurgés qui défile en chantant La Marseillaise aux portes de Plassans, devant le jeune Silvère qui les rejoindras par la suite. Nous tacherons de montrer dans une première partie comment la description hésite entre réalisme et esthétisme, puis dans une seconde partie nous verrons la comment la révolte est ici présenté.
Zola connu comme chef de file du naturalisme, mouvement littéraire qui prétend peindre la réalité sous tous ses aspects, ne ce résume pas juste a cela il est aussi amateur d’art, défenseur des impressionnistes.
Zola décrit avec beaucoup de précision les campagnes aux alentours de Plassans, terre originel des Rougon-Macquart. Et pour les décrire il fait appel aux sens du lecteur : le toucher « glacée », la vue « masses noires », « bleuâtres clartés », « mystérieux reflets » ou encore le sens auditif les « éclat » de voix des insurgés chantant La Marseillaise. Cela participe à rendre encore plus réel l’évocation des différents éléments qui compose le paysage varié.