Analitique de roberto zucco

1326 mots 6 pages
1) Une scène d’exposition entre tradition et originalité
a) La présentation d’un univers lié au crime (fonction présentative traditionnelle)
- Univers carcéral mis en relief par les informations scéniques: chemin de ronde ; une prison ; gardiens (didascalie initiale) ; coups de feu, projecteurs, sirènes (didascalie finale).
- Nombreuses allusions des personnages quant aux statuts et à la situation initiale :
- La prison côté gardien: il n’y a pas d’évasion ici. La prison est trop moderne ; (lieu) ; moi qui suis gardien depuis six ans ; moi, gardien de prison , incapable de poignarder (la sécurité du lieu, le bien lié aux gardiens, la routine)
- La prison côté prisonniers : une main qui a poignardé , les meurtriers, le meurtre de son père (prison de haute sécurité= sont enfermés ici des criminels dangereux)
- Le figure particulière de Zucco : Roberto Zucco, mis sous écrou cet après-midi
(personnage éponyme identifié et qualifié : une bête furieuse, une bête sauvage)= Criminel à l’extrême (« héros » du crime).
- Les Gardiens associés à deux formes lexicales dominantes en relation avec leur fonction : entendre et voir (champs lexicaux abondants). L’ennui de la fonction de gardien est mise en oeuvre (notre présence est inutile).
b) Une situation initiale étrange et confuse.
- Un décor nocturne : didascalie initiale : heure où les gardiens…hallucinations ; + cette heure où tout le monde a les yeux fermés : Moment hors du temps (absence de visibilité et de vie)
- Univers hors du monde : toits de la prison, faîte du toit, sur le toit (élévation de Zucco au dessus des hommes) : lieu étrange, coupé du monde des hommes.
- Impression d’engourdissement de l’esprit des gardiens (ce doit être un effet de notre manque de sommeil). ; à force de silence (impression feutrée)
- Le lieu est présenté comme coupé de toute réalité, comme vide de toute consistance : il n’y a rien à voir, il n’y a rien à entendre ; oreilles tendues à ne guetter rien (le lieu est

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