Analyse candide , "le nègre de surinam"
Candide (1759)
Introduction: Voltaire est un philosophe des Lumières de vrai nom François Marie Arouet. En 1759 il écrit Candide un conte qui dénonce la notion d’optimisme et de providence et qui prône un bonheur concret. Candide et Cacambo sortent de l'Eldorado et leur projet est d'acheter un royaume grâce aux 100 moutons chargés d'or, lorsqu'ils arrivent dans le Surinam (nord du Brésil), malgré tout ils restent très optimistes. Soudainement ils font la rencontre avec un esclave noir qui est un dur choc et qui leur donne le retour à l'horrible réalité. Dans la première édition de Candide, ce chapitre n'y figure pas et suite à sa lecture de De l'Esprit de Helvétius, Voltaire se rend compte qu'il a oublié de traiter de la question de l'esclavage et il rajoute donc ce chapitre. Composition du texte : l.20 à 24 : rencontre avec l'esclave L.25 à 47 : discours du nègre L.48 à 53 : révolte de Candide contre Pangloss et contre l'optimisme
PLAN :
I°/- La construction du récit II°/- L'ironie III°/- Les objectifs de Voltaire I°/- La construction du récit
A°)- Un simple constat 1)- Le constat du narrateur dans le récit - Le récit donne l'image de l'homme rencontré par les voyageurs : • sa position : l.20 "nègre étendu par terre", position de l'humiliation •ses habits:l.21 "n'ayant plus que la moitié de son habit" avec la locution restrictive "ne...que" qui traduit le dénuement. •ses mutilations: l.22-23 "il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite", tournure impersonnelle. Ses informations sont données de manière détachée et impersonnelles, une seule remarque d'ordre affectif "pauvre homme" avec l'adjectif appréciatif. Cette sobriété de la description donne plus de force au pathétique qui naît du constat.
2)- Le constat dans les paroles du nègre
- La réponse du nègre à Candide est "j'attends mon maître" l.25 qui implique la soumission et l'attente. La réponse s'inscrit dans la durée et est dans