Analyse chapitre 6 partie ii l'education sentimentale
Partie 2, chapitre 6
Situation :
23 février 1848 : journées révolutionnaires
A partir de 1830 : règne de Louis Philippe, qui se durcit :
-emeutes réprimées
- a partir de 1848 : interdiction banquets républicains
=> émeutes d’étudiants et de républicains, changement du ministère
I. Frédéric et l’Histoire
A) Roman de l’echec : Frédéric passe à coté de l’Histoire
- passe à coté de l’histoire : il ne se place pas en témoin, décrit les évenements sans le commenter. Description des soldats « harassés, l’air triste », sans explication. De plu, il ne commet pas d’actes héroïques
-seule préoccupation : La maréchale est la personne sur laquelle il se focalise durante la promenade. Il est gai, « Frederic blaguait » => en parfait décalage - cela est du à son incompréhension : il est déboussolé. « ils entraient dans la rue Caumartin quand (…) éclata un bruit » : il faut l’intervention du narrateur pour comprendre qu’il s’agit de la « fusillade du boulevard des capucines ».
⇨ Echec pour être témoin de l’evenement historique, journées révolutionnaires pourtant cruciales.
B) l’insouciance et la superficialité de Frédéric
- frédéric se moque du Peuple : « on casse des bourgeois ». On voit dans cette phrase au discours direct qu’il ne ressent pas de compassion pour ses concitoyens, pas de fraternité. Ainsi, il s’eloigne de ses idéaux romantiques (pour démocratie, peuple).
De plus, il voit la foule comme un obtacle (« la foule était trop compacte ») ce qui montre son décalage.
-Superficialité de sa pensée, ne se préoccupe pas de l’essentiel : Description des soldats, « harassés, l’air triste », ca on comprend qu’il vont tirer sur le peuple. Mais pas lui.
⇨ Frédéric ne comprend pas l’importance des evenements, et s’en moque.
II. La vision de la journée du 24 février 1848 : le réalisme subjectif
A) Les éléments réalistes
- geographie : « la rue Delphot », parcours réellement emprunté par les émeutiers ; «