Analyse comparative saules pins à contre-jour saint-denys garneau
970 mots
4 pages
En premier lieu, dans Saules comme dans Pins à contre-jour, on peut remarquer que les arbres sont animés par des éléments de la nature. En d’autres mots, ces éléments leur donnent la vie. C’est particulièrement le cas de la lumière. Cependant, les poèmes différent dans la manière par laquelle cette lumière va apporter la vie aux arbres. Voyons d’abord le premier poème, dans lequel la lumière se manifeste comme suit. « Et la lumière saute autour … Comme elle danse sur les ruisseaux … Avec tous ses diamants et tous ses sourires ». Dans ces vers, le poète personnifie la lumière en trois endroits. Par le fait de lui attribuer des caractéristiques humaines – les sauts, la danse et le sourire dans ce cas-ci – ce dernier lui donne le statut de vivant, un vivant propageant sa vitalité aux saules. De plus, les verbes sauter et danser présents dans les vers précédents font partie du lexique de la mobilité, ce qui contribue à accentuer l’impression de mouvement, et donc de vie dans les saules. Dans le poème Pins à contre-jour, l’apport de vitalité aux arbres se fait différemment. Les vers suivants en témoignent. « Dans la lumière leur feuillage est comme l’eau/Des îles d’eau claire/Sur le noir de l’épinette ombrée à contre-jour ». Ces trois vers de la première strophe de ce poème sont surtout marquées par un contraste entre la lumière, appuyée par l’adjectif « claire » et qui peut être associée à la vie, et le noir de l’épinette, couleur qu’on associe souvent à la mort. En fait, par ce contraste, le poète insiste sur le fait que sans la lumière, l’arbre est mort et que c’est donc cette dernière qui lui donne la vie. Bref, dans les deux poèmes de Saint-Denys Garneau, la lumière joue un rôle majeur dans l’apport de vitalité aux arbres, mais se manifeste de différentes façons.En second lieu, tout au long des deux poèmes, le poète fait ressortir le thème de la mobilité afin d’illustrer de quelle manière les éléments tel que l’eau ou le vent donnent l’impression du