analyse de cas - Le cas Perkins - habiletés de direction
« Comment Jerry devrait-il réagir? Que devrait-il faire? Justifiez votre réponse.»
À prime abord, Jerry doit rapidement décider de la marche à suivre avec Frank qui se « dirige vers la porte » à la fin du cas. Il serait judicieux de le laisser partir, à moins que le directeur d’usine ait déjà compris et évalué la situation et qu’il soit prêt à agir. L’agressivité directe ainsi que le ton de révolte de Frank (« J’en ai fini avec le service du génie industriel. Compris ? Au Diable ! ») indique que le technicien en chef est de type impulsif. Jerry ne devrait donc pas le confronter et doit prendre le temps de construire une intervention qui empêcherait d’envenimer la situation. Après tout, le technicien a souvent eu des excès de colère lors d’interactions entre collègue. Il pourrait donc être judicieux pour le directeur de le laisser s’en aller. L’encodage du message de Jerry doit être précis puisque Frank décode souvent négativement en processus de communication. De plus, Jerry et Frank n’ont pas une relation supérieur-subordonnés. Le directeur n’a aucune autorité sur Frank mais doit tenter d’obtenir sa collaboration.
Le supérieur direct de Jerry est en fait Ted Luther, ce qui place Jerry en position délicate. Ted semble avoir des conflits non-seulement avec Frank, mais aussi avec Bob, le contremaître des tests techniques envers qui il a passé des « remarques désobligeantes ». La base des conflits serait un problème entre Fred et Ted, les VP du service de génie et du service de production. Les services étant en compétition, on pourrait dire qu’ils vivent chacun des conflits internes et de l’anxiété de compétition. Selon Bob, Tom aussi vivrait un conflit interne, car selon lui : « Il n’est pas compétent dans son domaine, alors, il essaie d’accaparer les responsabilités des autres. Au lieu d’aider (…), il ramène tout à son propre avantage. », ce qui ressemble à de l’anxiété de statut car il tente de plaire sans porter attention à ses