Analyse de fight club - restitution de cours ethique et identité
« Présenter le lien entre l'identité d'un ou de plusieurs personnages d’une œuvre choisie, en la rattachant à l'un des cinq auteurs vus en cours. »
FIGHT CLUB
David Fincher
Il s’agit d’une adaptation cinématographique américaine du roman Fight Club de Chuck Palahniuk, réalisée par David Fincher et sortie le 10 septembre 1999.
Fight Club est un film qui dérange. Il met à plat toutes nos obsessions, nos phobies, nos habitudes, il montre comment notre espèce est manipulée et influençable. Le film nous renvoie à nous-mêmes et à notre conscience. J’ai choisi cette œuvre car ses thèmes tournent principalement autour des problèmes liés à l’identité - qui sommes-nous, quels sont les buts de l’existence? - à sa construction mais aussi à sa destruction. Le personnage principal est manipulé, comme la plupart d’entre nous, par la stratégie d’entreprise qui consiste à créer des besoins, qu’ils soient des besoins d’estime, d’appartenance, de sécurité, d’auto expression, physiologiques... Ce film critique bel et bien la société de consommation, c’est pourquoi après avoir analysé les identités des deux personnages principaux, nous pourrons faire un parallèle avec l’analyse d’André Gorz, auteur étudié en cours.
Fight Club est l’histoire de Jack, un célibataire lambda, asphyxié par une vie étroite, qui est tourmenté par ses insomnies, ses voyages d’affaire successifs et ses meubles suédois en kit. Il veut, il doit ressembler aux autres, il doit être façonné à l’image du jeune cadre dynamique. A force de subir son existence il finit par s’immiscer, sans être concerné, dans des groupes de soutien aux malades pour combler sa solitude et trouver un sens à sa vie. Sa rencontre avec Tyler Durden, un marchand de savon marginal et charismatique qui partage son dégoût du système, va l’amener au renoncement, à l’abnégation. Tous deux ne s’accomplissent plus que dans des combats à mains nues entre anonymes. Ainsi naît le Fight Club qu’ils créeront