Magda Vitipon-Labourier
Groupe 8
Réfèrent : Y. Pagani

Analyse de la pratique n°2 Stage 2

Je suis en stage dans un service de consultations et soins externes (orthopédie, traumatologie).
Un matin, l’infirmière du service et moi recevons en consultation une patiente, Mme X.
C’est personne est âgée de 82 ans, elle a une pathologie cardiaque. Mme X marche difficilement. Elle vit dans un EPHAD et vient en consultation tous les deux jours dans le service pour la surveillance et la réfection de son pansement
En effet, Mme X est sous anticoagulant, et suite à une chute, un hématome d’environ 20 cm de longueur par 10cm de largeur s’est constitué sous la peau au niveau de son mollet droit.
La peau qui recouvre cet hématome est nécrosée si bien que quand l’infirmière soulève le pansement une partie de la peau se décolle. Le médecin vient examiner la plaie et demande à l’infirmière de découper la peau nécrosé afin de cureter l’hématome. L’infirmière prend une lame de bistouri et commence à découper la peau laissant apparaitre un gros amas de caillots. A l’aide d’une curète, elle nettoie puis refait le pansement de Mme X.
Pendant le soin l’infirmière reste très concentrée, elle demande de temps en temps à la patiente si elle a mal.
Je ne participe pas au soin et ne fais qu’observer.
J’ai très mal vécu cette situation car j’ai eu des hauts le cœur tout au long du soin. Je ne suis pas sortie de la salle de soin mais je regardais dans le vide pour donner l’illusion de ne pas être gêné. Je faisais abstraction mais la vue de la plaie me dégoutée. J’ai pourtant vu des choses bien plus dégoutantes dans ma carrière. Ma réaction m’a beaucoup surprise et déstabilisée. J’étais partagée entre mon ressenti et mon « devoir professionnel ». L’obligation en quelque sorte de prendre sur moi. Comme si ne pas pouvoir supporter la vue de cette plaie faisait de moi une mauvaise soignante.
Et puis surtout, la question que je me posais : « Qu’est-ce que la patiente perçoit de mon