INTRODUCTION Tout comme le secteur bancaire, le secteur des assurances a un rôle prépondérant dans l’économie de toute nation ; les sociétés d’assurance étant considérées comme des investisseurs institutionnels. Le fonctionnement technique et financier de ces dernières est régi par une réglementation destinée non seulement à garantir leur solvabilité mais aussi à gérer les investissements résultants des primes collectées auprès des assurés. En effet l’assurance est une opération par laquelle une partie, l’assuré se fait promettre moyennant une rémunération, pour lui ou pour un tiers en cas de réalisation d’un risque, une prestation par une autre partie, l’assureur, qui prenant en charge un ensemble de risque les compense conformément aux lois de la statistique. Ainsi, elle (l’assurance) demeure dans tous pays une technique privilégié de mobilisation de l’épargne nationale qui est à son tour redistribuée dans les activités de production au moyen des placements. Le code de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA) dans le cadre de la solvabilité a posé le principe de la couverture des engagements réglementés par des actifs représentatifs. Deux méthodes permettent en effet aux entreprises d’assurance d’assurer leur solvabilité envers les assurés : la couverture des engagements réglementés et l’existence d’une marge de solvabilité suffisante pour faire face aux engagements. Toujours dans le souci de mettre en confiance les assurés, les sociétés d’assurance sont tenues de bien gérer les fonds qu’elles collectent sous forme de primes. Elles investissent ainsi dans des placements générant des produits financiers ; l’assureur a donc à sa disposition des fonds qui en réalité ne lui appartiennent pas. C’est au regard de ce fait que nous abordons le présent mémoire dont le thème est « Analyse de la solvabilité et de la rentabilité de l’Africaine des Assurances ». L’étude de ce thème