Analyse de melancholia, victor hugo
1) Dans le texte on peut repérer qu'il y a 3 allitérations en « m », « r » et « ch », ces sons peuvent nous faire penser aux bruits présents dans une usine, le ronronnement des machines, le martellement du métal, et autres bruits assourdissants. Ces sonorités peuvent rappeler le travail des ouvriers, alors qu'ici il est question d'enfants.
Tout au long du poème Victor Hugo nous montre son indignation : ver n°1 « tous ces enfants dont pas un seul ne rit » ver n°2 « Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit » ver n°3 « Ces filles de huit ans » ver n°4 « Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules »
Ce sont les trois quatre premiers vers du poème, et ils rapportent tous les conditions exécrables dans lesquelles les enfants travaillent. Dès le début du poème Victor Hugo s'engage dans son combat, il ne perd pas un instant.
Au ver n°6, l'auteur parle d'une « prison », cela signifie littéralement que les enfants sont emprisonnés.
Dans le ver suivant, Hugo parle de ces « innocents dans un bagne, anges dans un enfer », on relève ici deux antithèses, il contraste l'enfer que les enfants vivent avec les anges qu'ils sont.
Ver n°11 : « Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue », ce ver relève sans conteste le cauchemar que les enfants vivent, on sait tous qu'il est important pour la santé morale d'un enfant de jouer et de s'épanouir, ce que ne font pas les esclaves que nous présentent Hugo.
Dans les deux vers suivants, on lit « Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. », ceci nous montre que les enfants travaillent déjà alors que le soleil n'est pas levé.
Nous sommes à peine à la moitié du poème, et nous comprenons déjà le message de l'auteur, il cherche à nous faire comprendre que les enfants sont des victimes, des esclaves, qui sont traités comme des machines. Victor Hugo nous peint ici la représentation la plus concrète du malheur de ces pauvres rejetons arrachés aux bras de leurs parents dès l'aube pour aller