Analyse de pièce
Léo
2nd 6 Théâtre
Analyse de L’école des femmes vue au Quartz le 03/02/09
Introduction
L’Ecole des femmes mise en scène par Jean-Pierre Vincent est une comédie écrite par Molière en 1622. Elle respecte les règles du théâtre classique.
L’intrigue
La pièce met en scène un personnage, Arnolphe, prétentieux, qui se refuse à écouter les conseils des autres, et qui se plaît à rire des hommes qui sont cocufiés par leur femme.
Ayant prévu lui-même de se marier de longue date, il a pris soin de recueillir à cet effet une jeune fille, Agnès, d’origine modeste, et de la faire élever dans un couvent selon ses préceptes, c’est-à-dire dans l’ignorance la plus totale, car il pense que l’éducation, l’apprentissage de l’écriture, de la lecture sont à l’origine de l’indépendance des femmes vis-à-vis de leurs maris et maîtres.
Malheureusement pour lui, dès que la jeune fille aperçoit de sa fenêtre un jeune homme qui la salue, elle noue avec celui-ci, en toute innocence, des liens qui rapidement se resserrent.
Apprenant l’affaire, à la fois par le jeune homme, Horace, qui fait d’Arnolphe son confident, et par Agnès qui lui raconte tout en toute innocence, il essaie de convaincre Agnès de tenir le jeune homme à distance et veut hâter son propre mariage. Mais, devant son échec, il décide de ramener Agnès au couvent. Un retournement de situation permet finalement à Agnès de rester avec Horace.
L’intrigue est donc assez simple. Elle permet cependant de faire la satire d’un homme qui lui-même, aime à se moquer des autres. Finalement Arnolphe évite de justesse le cocufiage. S’il n’est pas la risée de ses contemporains, il est la risée des spectateurs.
Le comique
Dans cette pièce, toutes les ficelles du comique sont utilisées, comique de mot, par exemple quand la servante Georgette compare Arnolphe à un âne et un mulet, comique de geste, quand Arnolphe reçoit un coup du serviteur Alain, comique