Le serpent qui danse

Versification :
Il s’agit de 9 quatrains. Il y a une alternance entre des octosyllabes et des pentasyllabes. Cette versification donne l’image de l’ondulation du serpent.

Rimes :
Les rimes sont croisées dans cette disposition :
ABAB / CDCD / EDED / FGFG / HIHI / JKJK / LBLB / MKMK / NONO
Les rimes sont donc variées et sont parfois suffisantes, parfois pauvres dans une alternance irrégulière.

Parties :
1ère partie : vers1-4 : Le corps dans son ensemble
2ème partie : vers 5-12 : La chevelure
3ème partie : vers 13-16 : les yeux
4ème partie : vers17-28 : mouvements du corps
5ème partie : vers 29-36 : le baiser de l’ivresse finale

1ère partie : le corps, la peau sont perçu comme un tissu miroitant, impression de douceur. L’adjectif vacillant (v.3) peut faire penser à la mer, l’eau.

2ème partie : Par son parfum, la chevelure fait penser à la mer du Sud odorante. Aborde le sujet du voyage de l’âme.

3ème partie : Les yeux sont vus comme des bijoux, quelque chose de précieux, comme un attribut esthétique, mais leur aspect froid donne une impression inquiétante.

4ème partie : Il aborde les différents mouvements du corps.

v.17-20 a) Sa démarche qui fait penser au serpent, en ondulation, telle une danse artistique et rythmée.

v.21-24 b) Les mouvement de la tête, la tête représente l’innocence et la candeur. L’éléphant donne l’impression d’un mouvement nonchalant.

v.25-28 c) mouvements plus vifs, de la vigueur, déplacement, dimension du voyage.

5ème partie : Baudelaire parle finalement de la bouche, du baiser et de l’ivresse que ce dernier provoque.
La bouche est associé au froid (au glacier) et aussi au chaud (car le glacier fond…) Et le liquide de la bouche (du glacier) est vu comme précieux et enivrant.

Analyse générale :

Il y a deux grands champs lexicaux dans ce poème :

Le champ lexical du corps : ton corps (v.2), la peau (v.4), ta chevelure (v.5), mon âme (v.11), tes yeux (v.13), ta tête