Lecture linéaire 3 le serpent qui danse
la peau qui « miroite » comme de l’eau. Le poème débute par une phrase exclamative de joie : « Que j’aime voir… » qui révèle la passion du poète pour le corps de la femme aimée, complétée par les termes : « si beau » et « chère ». La perception visuelle est assez complète : « voir » + les effets de lumière que font les mouvements légers de la femme, dans la comparaison : « comme une étoffe vacillante ». L’étoffe évoque ici un tissu satiné, et doux = sens du toucher. Tout le poème sera parcouru des mouvements de la femme à travers de nombreux verbes et adjectifs (par exemple « vagabonde » au vers …afficher plus de contenu…
C’est aussi dans cette strophe que l’alternance des vers pairs (octosyllabes) et impairs (pentasyllabes) évoque le plus la danse. Le choix du serpent est étonnant mais il vient sans doute des yeux, de la froideur évoquée plus haut, mais aussi de la « flexibilité » de la