FRECHIN Benjamin IFSI Lionnois
Groupe B3 2013-2016

Analyse de pratique

La situation décrite concerne la gêne ressentie en réalisant la toilette d'une personne non consentante. Les personnes présentes à ce moment étaient moi-même, étudiant en soins infirmiers, à la 5e semaine de mon premier stage, une aide soignante, ainsi que madame Georgette. Madame Georgette est une patiente de 93 ans, admise pour une fracture pertrochanterienne à droite, une fracture du poignet droit, ainsi qu'une fracture de la première phalange de cinquième doigt droit. Elle était ce jour-là à J10 de son intervention chirurgicale. C'est une patiente veuve, plutôt pudique, qui ne supporte pas la présence des hommes lors de sa toilette ou de son installation sur le plat-bassin. Cela s'est passé en service de chirurgie orthopédique, dans la chambre de madame Georgette, le mardi 26 novembre à 07h30, heure habituelle des toilettes On me demande de réaliser la toilette de madame Georgette, patiente à ma charge, celle-ci n'étant pas en mesure de la réaliser elle-même. Connaissant sa réticence envers les hommes, j'en fais part au personnel soignant. On me répond qu'il n'y a pas le choix, tout le monde étant débordé à ce moment. Je vais donc au chevet de la patiente lui annoncer que je vais l'aider à réaliser sa toilette. Elle me répond qu'elle n'a rien contre moi, mais qu'elle ne veut pas qu'un homme s'en occupe, ce à quoi je rétorque que je suis la seule personne disponible. La patiente a l'air gênée rien qu'à l'idée que je la lave, mais finit par accepter. Je vais donc chercher le matériel dont j'ai besoin, à savoir un drap, une bassine, deux serviettes et deux gants de toilette. Je retourne dans la chambre de la patiente, l'installe pour qu'elle débute sa toilette d'elle-même. Elle réalise ce dont elle est capable, c'est-à-dire son visage et le haut de son torse, et je m'absente de la chambre pendant ce temps-là. Je reviens cinq minutes plus tard, et