 Description :

Ma première analyse de pratique porte sur le cas de Madame C, âgée de 79 ans, qui est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Madame C est entrée en E.H.P.A.D. avec son mari, en janvier 2005. Tous deux étant atteints de la maladie d’Alzheimer, il était impossible pour eux d’un maintien à domicile. Il y a 6 ans, Madame C a perdu son époux, suite à une grave chute qui lui fut fatal. Après le décès de celui-ci, Madame C a commencé à se renfermer sur elle-même et sa maladie s’est aggravée. Actuellement en stade avancé, elle est atteinte de graves déficiences cognitives, de troubles chroniques du comportement, elle est incapable de communiquer et elle semble déconnecter de la réalité. Elle a également perdu la plupart des fonctions motrices de base, à l’exception de s’asseoir, elle est grabataire (personne qui ne quitte pas spontanément sont lit), elle a besoin d’aide pour s’alimenter, elle est incontinente et elle est atteinte de prurit idiopathique (vives démangeaisons dont la cause est inconnue). Enfin elle ne peut plus prendre soin d’elle. Selon le personnel soignant elle est dans un état terminal, même si, pour le moment elle semble stable.
Acteur de la situation, j’ai choisi de vous parler de l’une des toilettes de Madame C que j’ai effectué avec une aide soignante. Lors du soin Madame C, crie, s'agrippe partout et très souvent elle essaye de mettre les doigts des soignants dans sa bouche, comme un enfant qui suce son pouce. La toilette semble pour elle un moment particulièrement critique de la journée ! Elle est faite au lit, le matin, pendant environ vingt minutes, en binôme car il est difficile de maintenir Madame C pour effectuer les soins d’hygiène. La toilette commence par le dos au lieu de débuter par le visage et se termine par les parties intimes. L’action de soin est rapide et m’apparaît particulière.

 Étonnements :

Tout d’abord mon premier étonnement fut de constater la présence d’une prescription de contention. En entrant dans