Analyse de spectacle : La Storia
Le spectacle commence alors que la lumière est encore allumée, et les discussions s'amenuisent à mesure de la prise de conscience d'un homme qui descend les gradins en chantant, accompagné de sa guitare. La lumière faiblit comme pour nous laisser en plus grande intimité avec cet homme, mais il sort si bien du public qu'on peut se demander s'il fait partie des danseurs . Puis le noir.
Les guitares électriques commencent, donnant la couleur moderne qui dominera tout le long, et une lumière en bas à gauche, sur la scène, s'allume progressivement, d'abord donnant une ambiance de lanterne asiatique, puis de plus en plus façon western, alors qu'apparaissent des silhouettes à contre jour, des peaux de bêtes suspendues, un paysage saturé d'objets et désertique à la fois. Puis ces personnages s'avancent, chacun à sa manière et au rythme de sa guitare, sur des lignes et des courbes de légers papiers qui traçaient des sortes de chemins. Un calme plat de feuilles blanches qui devient chaos sous les pieds des danseurs, se mouvant à leur passage, comme une histoire remplissant les