P.91- l.13 à P.93- l.10
Situation de passage :
Jacques et Daniel décident de fuguer, pour que Jacques évite les conflits familiaux, surtout avec son père, qui pense du mal de la famille Fontanin et surtout de la relation entre lui et Daniel. Une fois partis, Jacques décide de s’en aller encore plus loin, mais Daniel et un peu retissant.
Intérêt du passage :
Ce qui est intéressant de voir dans ce passage, c’est le lien qui tient Jacques et Daniel ensemble, mais aussi de la distance que ressent Daniel depuis son aventure. L’envi de partir de Jacques pour se délivrer, et les doutes de Daniel à cette nouvelle vie.
Analyse :
Opposition entre Daniel et Jacques
On voit dans ce passage la folle motivation de Jacques à partir et son insouciance face à cette fugue, Jacques se comporte encore comme une jeune homme, et ne voit pas le danger. On le voit avec la comparaison l.15 « nous irons à pieds comme des enfants », ou de la réaction de Daniel face aux jeunes demoiselles qui passent à côté d’eux, Daniel se sent plus grand depuis son expérience, alors il estime Jacques encore comme un enfant l.4 « Jacques ne pouvais plus être complètement son ami ». On remarque que Jacques, ne change pas avec la description que fait Daniel fait sur lui p. 91 l.23 « retrouvé sa peau tachée, ses oreilles…. ».
Daniel lui éprouve une plus grande réticence à partir, on le ressent avec la 1er phrase du texte, « Daniel songeait », et le champ lexical de la réflexion (l.14 songeait, l.15 réfléchi, l.25 septique…), il a une chose qui a changé envers Jacques et lui, on le voit avec les 2 verbes « isolé et troublé » p.92 l.2 et 4.
La peur
On découvre quelques malaises au fait de partir, surtout de la part de Daniel, on le voit avec les champs lexicaux, du danger « bec, rame, cyclope, brise lame, étincelles » et de la douleur « heurter, fendu, brisé, effroi, coups, agressif, secousse, soulever, rapide, projeter ».
L’impatience de partir
On voit l’envie de partir avec la