Analyse de l'amérique latine
« L’extrême occident » désigne la vieille Europe. L’Amérique Latine est le résultat d’une histoire centrifuge : 18 pays indépendants parlant espagnol. Le Brésil fait exception dans la région, le seul pays où l’on parle portugais, le résultat d’une colonisation par une métropole différente. Il est en outre le pays le plus puissant économiquement, mais aussi démographiquement.
La situation de l’Amérique Latine est le fruit de division historiques, mais aussi de tentatives d’intégration régionale.
PREMIERE PARTIE : HOMOGENEITE ET DIVERSITE
A) Un concept culturel et géographique
Ne pas confondre Amérique Latine et Amérique Du Sud : le Mexique par exemple est plus intégré à l’Amérique Du Nord qu’à l’Amérique Du Sud, alors qu’il fait partie de l’Amérique Latine. L’Amérique Latine se distingue par la langue espagnole et une culture catholique, l’Amérique Du Nord par l’anglais et le protestantisme.
La notion d’Amérique Latine est donc plus culturelle que géographique. Elle comprend la majorité des pays d’Amérique Du Sud excepté le Surinam (néerlandais) et la Guyane (anglais), la majorité des pays d’Amérique Centrale excepté Bélise (anglais) et un pays d’Amérique Du Nord, le Mexique. Elle compte 500 millions d’habitants.
Elle est subdivisée :
• Le Mexique, en Amérique Du Nord
• Le Guatemala, le Honduras, le Salvador, le Nicaragua, le Costa Rica et Panama en Amérique Centrale, qui se caractérisent par la présence de sang indigène dans la population
• Cuba et la République Dominicaine dans les Caraïbes
• Le Pérou, la Bolivie, la Colombie et le Venezuela dans les Andes, en Amérique Du Sud
• Le Chili et l’Argentine, formant le Cône Sud, le Sud de l’Amérique Du Sud
Le Brésil, à part, où la langue parlée est le Portugais.
L’Amérique Latine compte de nombreux métis de mélanges d’ethnies différentes selon les régions, fruits de l’histoire.
SECONDE PARTIE : UN ESPACE DIVISE PAR