Analyse du personnage de karim dans le roman "la violence et la dérision" d'albert cossery
La violence et la derision, Albert Cossery
Analyse du personnage principal : Karim.
Introduction
Karim est le personnage principal du roman. Il fait parti tout au long de l’histoire du groupe de révolutionnaire (Karim, Omar, Heykal et Urfy). Ce personnage a une psyché très particulière, expert dans l’art de convaincre et de mentir, Karim se joue du monde grâce à sa personnalité à nombreuses facettes. Le monde l’amuse, il assiste à son quotidien comme à un spectacle où le ridicule et la dérision se doivent d’être présents. L’ancien révolutionnaire entretient des relations différentes avec les personnages du récit (Urfy, la mère d’Urfy, Omar Heykal, la prostituée, Taher), la confrontation de sa psyché avec celle des autres personnages évoque en lui des sentiments spécifiques (peur, admiration). Le caractère de Karim et ses profondes relations avec les différentes personnages du roman fait de lui une entité particulière, un nouveau genre de réactionnaire révolutionnaire, un homme plein d’humour qui lutte avec une arme dont l’auteur démontre l’efficacité : la dérision. I. La psyché de Karim et sa vision du monde Orateur sans égal et acteur mythomane de talent, le jeune Karim use de ces dons pour se tirer de ses embarras. De plus il profite de sa personnalité adaptive aux situations et sa maîtrise du langage pour inciter les événements absurdes dont il raffole, il regarde le monde comme un spectacle où la stupidité hilarante des individus le rassure sur la « santé du monde ». 1. Un manipulateur hors du commun Karim tout au long du roman use de son don rhétorique pour se tirer de ses ennuis. Maître du dialogue, il convint facilement policiers et prostituées. En effet dès le deuxième chapitre, il réussi à convaincre ou plutôt séduire la prostituée afin qu’elle ne réclame pas d’argent. Il utilise donc son talent oratoire pour se tirer d’affaire (Karim n’avait pas assez d’argent pour payer la jeune femme). Manipulateur prémédité