le street art
L’ENGAGEMENT DU CREATEUR
ERNEST PIGNON ERNESTNé en 1942 à Nice (de son vrai nom Ernest Pignon)
Titre de l’œuvre étudiée : « Parcours Mahmoud Darwich, Ramallah, 2009 »
Découper la silhouette d’une image forte, d’un personnage sur un pochoir pour la dessiner ou la peindre sur un support naturel ou urbain (rocher, mur) : une façon d’interpeller les passants pour les tirer de l’indifférence.
C’est ainsi qu’Ernest Pignon Ernest est devenu le précurseur du street art. « Je fais remonter à la surface enfouie, les souvenirs oubliés, je réactive leur potentiel symbolique »
Processus inédit, le travail de cet artiste est composé d’images peintes ou sérigraphiées sur du papier. Ensuite apposées sur des murs ou dans des cabines téléphoniques, ces images se fondent dans le décor urbain.
Leurs photographies, avant la dégradation ou la destruction, permettent, outre de garder une trace, de saisir l’interaction entre l’œuvre et le passant.
La photo est le moyen qui restitue le mieux sa démarche, mais « l’œuvre c’est l’intervention de mes dessins dans la rue »
« Un artiste engagé qui fait parler les murs »
Ernest Pignon Ernest est considéré comme un artiste engagé dans le sens où il a formulé plastiquement des sujets douloureux de l’histoire sociale et politique de plusieurs pays au monde.
Cependant son engagement est perçu comme étant plutôt « romantique », on perçoit dans son travail une certaine « esthétique (beauté plastique) de la ruine »
Recharger les lieux du drame qui s’est passé là, grâce à l’éloquent dessin d’un portrait « symbolique » condamné à disparaître.
Réactiver la mémoire des lieux à travers le temps.
II cherche ainsi « la poésie des lieux »
Parcours Mahmoud Darwich, Ramallah, 2009
A l'invitation du Centre culturel français de Ramallah, le plasticien Ernest
Pignon Ernest , célèbre pour ses installations urbaines, a rendu un hommage au poète palestinien Mahmoud Darwich, décédé en août 2008, en collant