Analyse et plan: "a-t-on le droit de s'opposer à la raison ?"
Analyse des termes
A-t-on le droit: On cherche de quel droit on peut s’opposer à la raison. On ne retient pas tout ce qui s’oppose à la raison mais on examine s’il est juste que l’homme s’oppose à la raison au nom d’autres facultés, d’autres réalités que l’homme jugerait supérieures, meilleures.
Hypothèse de réponse : au nom des sensations, des sentiments, des désirs, de la passion, de la liberté, de la foi, de l’imagination.
Paradoxe du sujet : « Avoir le droit » suppose une autorité légitime, compétente qui donne ce droit. Cette autorité possède un pouvoir de juger, de déterminer ce qu’il faut faire ou non. N’est-ce pas le rôle de la raison ?
S’opposer : nier, contredire, aller contre les discours, les conseils, les critères de la raison.
Raison : Capacité de réfléchir, de juger, de distinguer le vrai du faux, le bien du mal, Capacité de raisonner, c'est-à-dire de relier logiquement des idées entre elles pour aboutir à des vérités. Source des règles logiques et des règles morales. Lien avec la conscience.
Présupposé : les hommes s’opposent à la raison. Il faut donc se demander si c’est favorable ou non à l’homme.
Pourquoi le sujet se pose : Il faut donc se demander pourquoi on s’oppose à la raison : La raison est-elle trop contraignante, a-t-on l’impression de perdre sa liberté en écoutant trop la raison ? La sagesse est-elle contraire au bonheur ?
Conséquences du sujet : Il faut mettre en évidence les dangers de s’opposer à la raison : on agit sans réfléchir, sans se soucier des conséquences morales, on soutient des idées illogiques, on s’attache à des opinions sans les démontrer, sans preuve. On juge trop subjectivement avec ses sentiments, ses passions. Si on renie la raison, on se prive de sa capacité de jugement et de réflexion. Si la raison est le propre de l’homme, s’opposer à la raison, n’est-ce pas contraire à notre humanité ?
Reformulations du sujet, les difficultés