Analyse Jean Jacques Rousseau lettre a d'Alembert
Introduction :
Texte qui nous permet de répondre a la question : pourquoi Rousseau écrivant des romans, va condamner ainsi la fiction, la représentation, la mise en scène ?
Peut-on parler d’un passage d’une réflexion sur la performativité du théatre à l’analyse de l’expérience personnelle de Rousseau de cette performativité ?
Développement :
1er mouvement : Deux premiers paragraphes : passion et représentation.
Ce n’est pas la représentation elle-même qui est néfaste : c’est le mode de représentation, qui l’est.
Question du cœur sensible. On a la figuration de l’effet des images de la tendresse, par le rythme, qui séduit l’oreille du lecteur « vives images d’une tendresse innocente » digne d’un poème. Le cœur sensible (Rousseau lui-même et le spectateur) a horreur du vice, et est moins touché par un criminel que par de jolies choses comme les passions.
Explication du paradoxe principal du texte : commence par une concession, pour ensuite renverser l’opinion général. Idée que les motifs de la passion subliment la passion. Mais ces motifs finissent par s’effacer pour ne laisser que le sentiment de la passion. On n’est pas dans un discours religion qui irait condamner toute passion, mais toute passion représentée sur scène ou dans un roman est quand même néfaste. Idée que la passion est sans morale.
Exemple du patricien Manilius : bisous entre une femme et son mari. On a un exemplum : récit à visée morale, un peu comme les fable. Ici : c’est tiré de l’antiquité. Cet exemple donne une gravité au texte de Rousseau, et le place du coté de la vertu antique. Discours moral inscrit dans la continuité des discours des anciens. C’est ici une analogie (on met en rapport les rapports… LOL). Le problème n’est pas l’acte lui-même, c’est sa représentation, puisque représentation = présenter aux regards de quelqu’un d’autre. Ici : présentation au regard de la fille. C’est une spectatrice qui