Analyse "la métamorphose du vampire"
1107 mots
5 pages
« Etre puissant, c’’est comme être une femme. Si vous avez besoin de le dire, c’est que vous ne l’êtes pas. » Tels sont les mots prononcés par Margaret Thatcher. Première femme à avoir occupé le poste de Premier ministre britannique. Charles Baudelaire, par son poème Les métamorphoses du vampire, met en avant cette aspect de la femme puissante. Cependant, par ce texte, il montré également que la « superpuissance » de la femme va lui porter préjudice. L’auteur de Les fleurs du mal, met également en avant le thème de l’union de l’amour et de la mort. Ainsi, comment Charles Baudelaire met-il en avant cette puissance de la femme, puis comment fait-il pour mêler l’amour et la mort ? Tout d’abord, l’auteur insiste sur la puissance féminine dans son poème. Et ce, par une accumulation de termes se rapportant au champ lexical de la sensualité. L’idée d’un corps voué au désir qu’exprime l’auteur dans les quatre premiers quatrains : « sa bouche de fraise », « pétrissant ses seins », « la lèvre humide », « mes seins triomphants », « mes bras veloutés » ; montre à bien des égards une omniprésence de la sensualité féminine. De surcroit, cette notion est accentuée par l’élément de redécouverte du plaisir qu’évoque Baudelaire dans sa métaphore : « Et fais rire les vieux du rire des enfants » ; ce qui souligne une nouvelle évocation sensuelle. Cette volupté de la femme est fortement présente dans le poème. En effet, une puissance est marquée par la domination dans ce texte. Notable, d’abord, dans la structure du poème. Les quatre premiers quatrains en faveur de la femme s’imposent face aux trois derniers quatrains à l’intérêt de l’homme. D’avantage, la femme se proclame, d’elle-même, géante. En effet cette aspect mis en avant par l’auteur dans sa gradation au vers 10 : « La lune, le soleil, le ciel et les étoiles ! » ; montre une puissance telle que la femme se considère comme l’univers tout entier. Par cette gradation, la femme se met en avant et fait passer le sentiment