Analyse le meilleur des mondes
Etude de l’œuvre : « Le meilleur des mondes » de Aldous Huxley
Le meilleur des mondes (Brave new world en version originale) est une œuvre de Aldous Huxley, écrite en 1931 en seulement quatre mois.
Dans ce roman, l’auteur donne une vision étonnement ressemblante de la société future.
Dans cette société, la totalité de la population serait en réalité le résultat d’une « conformité » imposée. Ainsi, les naissances seraient le fruit d’expériences, la mort, la vieillesse seraient bannis, tout comme la chance, le malheur, et leurs inverses. Dans ce monde, chacun devrait suivre une destinée qui serait choisie à l’avance pour lui, sans jamais se poser de questions. Dans cette société ou de nombreuses valeurs ont ainsi disparu, les grands principes sont donc « communauté, identité, stabilité ».
1. Les classes
Les naissances se produisent donc dans des centres scientifiques, et sont littéralement comparables à une production à la chaine. Ainsi, des « directeurs d’incubation » ont remplacé les parents. Les enfants sont maintenant le résultat de procédés génétiques précis, qui permettent de départager cette population en cinq classes : Les Alphas, les Betas, les Deltas, les Gammas et les Epsilons. Chacune de ces classes représente une intelligence différente des autres classes, et ainsi, nous pouvons parler de classes sociales. Dès le stade embryonnaire, chacune de ces classes reçoit un niveau différent de nourriture ainsi qu’une quantité d’oxygène variable. « Plus la caste est basse, moins on donne d’oxygène » nous explique dans le roman le directeur de l’incubation.
Ainsi, les facultés intellectuelles maitrisées permettent aux dirigeants de cette société de maintenir chaque classe dans son statut.
2. La stabilité
Un des plus grands principes de cette société est La Stabilité. Nous