Analyse Litt Rraire Tristan Et Iseut Intro Et 1er Para Developpement Fini
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Au Moyen Âge, à la cour du roi, la courtoisie et la séduction sont de mise pour un guerrier admirable. Dans cette société féodale, les classes sociales sont hermétiques, un homme de lige doit être un chevalier fidèle à son roi et à Dieu. Suite à la naissance de la littérature courtoise, la magie de l’amour impossible prend tout son sens, en brisant les règles de ce genre littéraire et en succombant à l’amour physique, au lieu de demeurer platonique. Cette dernière aristocratie n’empêchera guère Tristan et Iseut de fuir la réalité. Le secret de leur affection l’un pour l’autre deviendra incontrôlable lorsque des félons le dénonceront. Dans le chapitre 4, Tristan et Iseut étancheront leur soif avec la passion, l’amour et la mort contenues dans un philtre, réservé pour la nuit nuptiale de la belle aux cheveux d’or et du Roi Marc. Dans ce chapitre, la naissance d’un amour enflammé se reflète implicitement et explicitement au travers des sentiments intenses et interdits de Tristan et Iseut La Blonde. C’est ce qui sera démontré dans cette analyse littéraire de l’amour-passion portant sur la culpabilité de Tristan envers son père adoptif, le roi Marc, et l’effet magique du breuvage herbé puissant sur les amoureux.
Tout d’abord, Tristan est victime d’un sentiment de culpabilité grandissant envers son roi, puisqu’il se sent excessivement amoureux de sa reine. Cependant, dû à l’élixir, Tristan se sent passionnément amoureux d’Iseut. L’amour excessif réciproque pour sa dame ne cesse de grandir dans son âme, comme le démontre cette citation: «Il semblait à Tristan qu’une ronce vivace, aux épines aiguës, aux fleurs odorantes, poussait ses racines dans […].» (l.740-743). Dans cet extrait, l’amour passionné que Tristan ressent pour Iseut est démontré par une comparaison, qui compare avec le verbe «sembler», les épines aiguës à son sentiment de trahison face au roi et les fleurs odorantes à son amour envers Iseut. L’image de la ronce, reprise à la fin du récit,