Victor Hugo, né en 1802 donc au tout début du 19ième siècle, est un précurseur défendant les pauvres, se prononce pour l'abolition de la peine de mort et est très en avance sur son époque plutôt bourgeoise. Il est un romantique et un acteur de la politique de son époque. Veni, vidi, vixi signifiant « je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu » est écrit en avril 1848, époque où il connaît plusieurs difficultés affectives et où il choisit de s’impliquer en politique pour compenser en autre la perte de sa fille, de qui il est question dans ce poème. Dans ce poème, on analyse la souffrance romantique de l’auteur. Les mots choisis reflètent toutes les émotions liées à la perte de sa fille. Il exprime sa tristesse et éloigne le bonheur dans plusieurs vers. De plus, son mal de vivre se traduit par des images tout au long de l’œuvre.

À la lecture de plusieurs vers, Victor Hugo présente sa tristesse sous plusieurs forme dans son quotidiens. En consultant sa biographie on constate que l’année d’écriture du poème en fut une de turbulences émotives. La perte de sa fille apporte cette tristesse que nous lisons dans ces vers. « Puisque je ris à peine aux enfants qui m’entourent. » « Puisque je ne suis plus réjoui par les fleurs. » On reconnait une anaphore, figure de style qui appuie l’intention de l’auteur pour faire comprendre que même les choses les plus simples ne lui apportnte pas la joie. Les enfants sont une source de gaieté et de joie. Ils sont spontanés et provoquent souvent les rires. Par cette image, l’auteur exprime que même une source aussi normale que le rire d’un enfant ne l’atteint pas. Il reconnait que les enfants qu’il côtoie dans sa vie ne font pas renaître sa joie de vivre et on comprend que de les croiser et de les rencontrer peut même être douloureux. Dans son vers, même les fleurs ne sont pas une source de réconfort. La nature offre des beautés qui font plaisir. Victor Hugo propose l’image des fleurs pour démontrer que sa tristesse ne trouve aucun