Première analyse

«Le péché est une faute commise contre la raison, la vérité et la conscience droite. Il est un manquement à l’amour véritable envers Dieu et envers le prochain à cause d’un attachement pervers à certains biens.»

Voilà ce que nous enseigne l’Église catholique. L’histoire du livre Un homme et son péché prend place à Sainte-Adèle dans les années 1890, à une époque où l’Église et la religion jouaient un grand rôle dans le quotidien des Canadiens Français. Nous pouvons alors nous questionner sur le titre : Pourquoi un homme et son péché? En lisant le livre, nous constatons que l’homme est Séraphin Poudrier, car il a une obsession pour l’argent donc nous pouvons le qualifier de pingre. Nous allons vous démontrer ce fait en vous présentant des extraits du roman. Mais, tout d’abord, demandons-nous ce qu’est l’avarice. Selon le Petit Robert 2006, L’avarice serait «un attachement excessif aux richesses, une passion d’accumuler, de retenir les richesses». De plus, suite à des recherches, nous avons appris que, d’après des psychologues, l’avarice est une maladie mentale qui survient après un traumatisme vécu dans la jeunesse de l’avare. Alors, une fois adulte, cette personne cherchera à tout garder pour elle. Par ailleurs, nous pouvons qualifier l’époque dans laquelle évoluent les personnages du roman Un homme et son péché comme étant une époque de survie. Ainsi, à cette époque, les gens accumulaient toutes sortes de choses dans le but de rester en vie. Tandis que dans le cas de Séraphin Poudrier, celui-ci économisait non pas par manque mais par habitude et par traumatisme. Ce traumatisme apparu durant son enfance, dans les années où il ne vivait qu’avec dix dollars par an.

Voici donc quelques extraits qui nous prouvent son avarice :

Le premier extrait va comme suit :

«L’économie est devenue non pas seulement une qualité, mais une vertu. Il faut ménager.»(p.12)

Voici le deuxième extrait qui est écrit dans la préface à la page vingt-sept :