Analyse sur Un cahier d'un retour au pays natal
Cahier d’un retour au pays natal
Aimé Césaire, l’auteur antillais d’un long poème de 58 pages publié au début de la Deuxième Guerre mondiale. Le poème en question est intitulé Cahier d’un retour au pays natal. Ce poème est une critique de son pays d’origine, les Antilles. Il a écrit ce poème lors de son retour de voyage en France. Césaire fait principalement la description de l’état misérable dans lequel son pays est. C’est le thème du milieu familial dont il sera question dans cette analyse. C’est par un environnement médiocre que le poète transmet cette image à ses lecteurs tout au long de cette partie du poème.
Le principal aspect du milieu familial dans ce poème est la pauvreté. D’abord, la description du milieu de vie de l’énonciateur démontre à quel point sa famille à des problèmes financiers : « une maison minuscule qui abrite en ses entrailles de bois pourri des dizaines de rats ». (p.18) « et mon père fantasque grignoté d’une seule misère […] et ma mère dont les jambes pour notre faim pédalent ». (p.18) Dans ces citations, Césaire veut projeter une image de son milieu familial plutôt défavorisé. La première fait la description des conditions d’hygiène de la maison tandis que la deuxième est plus concentrée sur l’état physique et mental de sa famille. Césaire utilise des virgules afin de séparer chaque information, mais aussi le coordonnant « et » pour donner l’effet d’un ajout ainsi qu’une accumulation. Ensuite, ce genre de misère est non seulement présente chez l’énonciateur, mais aussi dans la majorité des maisons antillaises : « Et le lit de planches d’où s’est levée ma race, tout entière ma race de ce lit de planches ». (p.18) Dans cet extrait, l’énonciateur emploie des déterminants possessifs comme si les Antilles lui appartenaient. La pauvreté dans cet extrait est présentée sous la forme d’un lit de planches puisque ce dernier n’est qu’un simple lit, sans matelas, ni