alain "penser c'est dire non"
2132 mots
9 pages
Dès le début de son texte, Alain met sa thèse en avant "penser, c'est dire non". De ce fait pour Alain penser consiste à refuser toutes les idées extérieures qui lui sont proférées. Il illustre sa thèse avec un exemple imagé faisant référence au quotidien, à la vie ordinaire. En effet, le oui est l'action de s'endormir qui correspond à un abandon de la pensée, tandis que le non est l'action de s’éveiller, de douter des informations reçues.D’abord position de la thèse : penser, c’est dire non. Pour expliquer cela, Alain recourt à une image : le oui assimilé à l’endormissement, le non à l’éveil, ce qui affecte paradoxalement ce dernier d’une valeur positive. On remarque que ce dernier à une valeur positive contrairement au précédent. Le « non » et le « oui » sont mis en opposition ils sont respectivement identifiés à l’endormissement et au réveil. Le « non » est donc désigné métaphoriquement par une connotation méliorative à contrario du oui qui admet une connotation péjorative. Le « non » serait le réveil ou autrement dit l’éveil et le début de l’intervention de la pensée dans la vie de l’Homme.A travers cet exemple. Alain appuie et affirme sa thèse. Il incite les gens à se réveiller et à être actif plutôt que de rester passif et de subir les opinions reçues.
Alain va ensuite plus loin et va distinguer l'apparence et l’essence, la réalité,lorsqu'il dit "non à quoi ?". L’apparence en effet ce qui se présente immédiatement à l’esprit comme logique, évident, tandis que la réalité est l’être véritable des choses Question à laquelle il répond par une question rhétorique, mettant en avant trois thèmes : le monde (c’est-à-dire le monde des relations humaines et des entités perçues par les sens), le tyran(c’est-à-dire celui qui s’empare du pouvoir absolu par son éloquence), le prêcheur (c'est-à-dire celui qui aime faire la morale). On voit donc que par ces trois thèmes ALAIN préconise la réflexion, la pensée sur des idées données et qui veulent être imposées avant